Intéressement chez Chancerelle

Depuis les dernières NAO chez Chancerelle, le syndicat travaille avec le CSE sur l’accord d’intéressement.
La démarche syndicale de s’appuyer sur un cabinet d’expertise (SECAFI) combiné à un travail syndical (AG syndicale, consultation des salariés, syndicalisation de plus de cinquante adhérents) a amené la direction à être obligée de prendre en compte le rapport de force qui se construit. En effet, face au travail syndical la CGT avait obtenu une 1ere avancée, par la proposition de la direction de modifier pour 50% à part égale, la part du gâteau, l’intéressement, celui-ci étant attribué auparavant en fonction du coefficient, plus tu gagnais de salaires plus tu touchais de l’intéressement et vis et vers ça.
La proposition était jugée insatisfaisante par les salariés et les syndiqués CGT. La CGT face à cette situation, a décidé après consultation des syndiqués et salariés de préparer un mouvement de grève si la direction ne modifiait pas sa position et n’acceptait pas la répartition à part égale. La gronde grandissante, la direction a été obligée de céder !
Le 18 juin le syndicat a procédé à la consultation des salariés et dès hier soir ils ont eu un retour des syndiqués pour savoir si la CGT devait signer l’accord.

La volonté de la CGT Chancerelle de mettre l’outil CSE et les négociations sous l’emprise des salariés est une démonstration démocratique qui fonctionne. C’est la démarche CGT : consultation-proposition-mobilisation-négociation en portant la syndicalisation et en recommençant à chaque étape. Quelle démonstration !